Justice, pourquoi s’y attaquent-ils ?

C’est un phénomène qui touche la scène internationale, certains n’hésitent plus à défier la justice, ces dernières semaines, plusieurs dirigeants politiques en Israël, aux États-Unis ou en France, se sont attaqués à l’un de ses fondements : l’indépendance. 

Aux États-Unis et en France, les critiques à l’encontre de la justice ne sont pas rares non plus. Qu’elles viennent de Donald Trump, selon Le Monde ou du RN. Après la condamnation de Marine Le Pen, BFMTV relaie que la présidente de la 11e chambre correctionnelle de Paris ayant rendu le verdict lundi dernier a été victime de menaces.

Une réaction inquiétante selon Catherine Vandier, magistrate et trésorière de l’Union syndicale des magistrats. Toutes ces attaques, notamment en France ne laissent pas, non plus, la classe politique indifférente, à l’image de Gérald Darmanin.

C’est normal d’être révolté. En France comme ailleurs, la justice est un contre-pouvoir essentiel, une institution indépendante de la classe politique.

Un équilibre qui est garanti par la séparation des pouvoirs.

L’indépendance de la justice est donc bien réelle en France. Elle est surtout primordiale et à défendre dans un système politique équilibré. Si un président ou un gouvernement commence à contrôler la justice, on glisse vers un régime autoritaire. Un pouvoir sans contre-pouvoirs peut faire ce qu’il veut, écarter ses adversaires, modifier les lois à son avantage, ou réduire les libertés individuelles. C’est pourquoi la justice doit rester indépendante pour garantir à chaque citoyen que ses droits seront respectés. Quelle que soit sa situation.

Infographie : Judith Faye