LES 4 ACTUS DÉMOCRATIQUES DE LA SEMAINE – 03/05/2025
1. L’Islamophobie tue – Aboubakar Cissé, 22 ans a été tué dans une mosquée du Gard la semaine dernière. Pour le seul fait d’avoir été musulman. Selon Libération, une information judiciaire a été ouverte pour meurtre en raison de la religion ou de la race. Les parents du jeune homme ont demandé à reconnaître le caractère terroriste de l’attaque selon RadioFrance. Tout cela dans un contexte assez inquiétant en France, que nous montre un rapport de la CCIE ( Collectif contre l’islamophobie en Europe ). Le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau a reçu quelques critiques en raison du temps qu’il a mis à se déplacer sur les lieux du drame. Et les musulmans ne sont pas les seuls pris pour cible en ce moment.
2. La Chine traque ses opposants – Le 28 avril, Le Monde ainsi que d’autres médias, en partenariat avec le consortium de journalistes ICIJ, ont publié une enquête prouvant l’oppression du gouvernement chinois sur ses opposants à l’étrangers. Ces opposants subissent une forte pression de Beijing, pour les empêcher de manifester contre le gouvernement. Particulièrement, en France où des personnes ont été arrêtées par la police pour avoir montré leur opposition pendant la venue de Xi Jinping à Paris le 5 mai 2024. Ces arrestations ont été dénoncées comme étant arbitraires et une atteinte à la liberté d’expression et de manifester, un droit fondamental pour la démocratie française.
3. 1er mai, fêter les luttes – Ce jour férié remonte à plusieurs décennies de luttes ouvrières, notamment la grève de 1886 à Chicago où 300 000 travailleurs réclamaient la journée de huit heures. Ce jour devient un symbole international de lutte pour de meilleures conditions de travail, l’égalité des droits et la dignité des travailleurs, raconté par francebleu. Depuis, des millions de personnes se mobilisent chaque année pour faire entendre leur voix explique vie publique .
4. L’Histoire s’écrit au féminin – Cette semaine, on a fêté un autre anniversaire fondamental, mais pour les droits des femmes : celui de leur tout premier vote. Un droit qu’elles ont obtenu grâce à leur participation active dans le Résistance, comme le rappelle Fraîches. Pour la première fois, on les a considérées légitimes à participer à la vie démocratique. Depuis cette avancée, elles ont obtenu d’autres droits visant à les mettre à égalité avec les hommes. Une bonne nouvelle, donc, mais il y a tout de même une ombre au tableau. Des discours de haine apparaissent de plus en plus sur les réseaux sociaux avec l’émergence de mouvements masculinistes, et qui nous rappellent que les droits des femmes sont encore fragiles, même en France.
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Infographie Flavie Roussel // Judith Faye