Médias en danger, pourquoi tout le monde s’en mêle ?

[Pour notre premier post, il fallait qu’on vous parle de journalisme !]

Début octobre, le gouvernement a lancé des États généraux de l’information. Une décision prise après le rachat du JDD par Lagardère, un groupe de Vincent Bolloré, et la nomination de Geoffroy Lejeune, journaliste d’extrême-droite problématique à sa tête. Depuis, les médias “dits de droite” ont lancé leurs Etats généraux du journalisme et ceux “dits de gauche” ouvrent les leurs aujourd’hui. Ce sont les États généraux de la Presse indépendante (EGPI), à l’initiative du Fonds pour une presse libre. Mais alors, pourquoi tout le monde s’inquiète de l’état de santé du paysage médiatique ?

Et bien parce que les médias jouent un rôle crucial dans la vie politique et publique d’un pays. Contre-pouvoir ou chien de garde des acteurs politiques et économiques, un média informe et donc oriente les réflexions citoyennes. Les protéger est donc important ! Et, pour cela, il faut qu’ils puissent faire correctement leur travail ! Dans un paysage politique où les citoyens font de moins en moins confiance aux journalistes, que de grandes fortunes s’accaparent les médias privés et que le public voit ses financements vaciller, on a de quoi s’inquiéter.

Le problème des EGI, c’est qu’ils sont étatiques

Garantir l’indépendance éditoriale, l’autonomie mais aussi la diversité des médias, c’est assurer la base de toute démocratie : le droit à l’information. Et on ne vous cache pas que ce sont les EGPI (les états généraux dits de Gauche oui), qui en parlent le mieux. Car, le problème des EGI, donc de ceux organisés par l’État, c’est que ce sont pas les concernés, censés être indépendants des élus, qui décident de leurs besoins. Peu de journalistes en activité sont au comité et ceux des groupes de travail sont consultés mais seront-ils écoutés ?

Les États généraux de l’information ont fédéré une centaine de médias, d’associations, de chercheurs et de structures avec pas moins de 59 propositions pour défendre les médias, les journalistes mais aussi leurs sources. Un panel incroyable du paysage médiatique mais aussi de celles et ceux qui les défendent.

Alors, pour lutter contre la concentration des médias, la précarité du métier et l’atteinte aux libertés d’informer, rdv sur Youtube à 17H15 !

Sources de l’infographie : Le Monde Diplomatique ; Kantar Public ; le site des EGI ; Fonds pour une presse libre ; Télérama ; Sénat ; Public Sénat

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