La censure du gouvernement Barnier et de son budget interrogent sur l’usage prévu des finances publiques en 2025. Dans ce contexte, il nous semblait essentiel de parler du budget des associations : victimes et remparts à leur insuffisance. 

Pilier essentiel du vivre-ensemble, l’associatif représente non seulement 7,2% de l’emploi salarié en France mais également la béquille de secteurs indispensables : la santé, le social ou l’humanitaire. Des missions qui incombent pourtant normalement à l’Etat qui s’en déleste à moindre coût sur les associations et leurs millions de bénévoles.

En mai dernier, le CESE s’inquiétait dans un rapport de l’évolution des finances associatives. Dans un contexte de forte inflation mais aussi de mise en concurrence exacerbée, beaucoup d’associations tirent la langue.

Le cas des Restos du Cœur, raconté dans 20 minutes, n’est pas isolé et de nombreuses petites et moyennes associations souffrent encore plus de ces manques de financements.

C’est pour ça que le CESE préconise d’augmenter le budget étatique qui leur est accordé, de les inclure dans les discussions budgétaires, de prévoir un « fond d’urgence ».

Mais, au-delà de ces réflexions, peut-être qu’il faudrait que les services publics récupèrent leur rôle pour alléger celui des associations à la peine.

Infographie : Perrine Bontemps